La ville riveraine innovatrice
Ville d’Otterburn Park, ville riveraine innovatrice, à dimension humaine, veut offrir un milieu de vie naturel, champêtre et attrayant pour et par ses citoyens.
Une ville riveraine reflète l’importance du projet mobilisateur de développement des berges (Pointe-Valaine).
Innovatrice
traduit notre volonté de se distinguer dans nos réalisations.
Dimension humaine
met en lumière nos caractéristiques de base (étendue du territoire, taille, densité de la population, ampleur de notre organisation).
Milieu de vie
réfère à la qualité de vie de ses résidents, à l’expression d’une vie communautaire active et à une ville où il fait bon vivre.
Naturel
c’est-à-dire un milieu sain, propre, en harmonie avec la nature et avec ses citoyens.
Champêtre
se veut un rappel de notre histoire (lieu de villégiature), de la tranquillité du milieu, de son style, de sa « couleur ».
Attrayant
d’abord pour les résidents, pour qu’ils désirent vivre à Otterburn Park et pas ailleurs. Si la ville est attrayante pour ses citoyens, nous croyons qu’elle le sera également pour les gens de l’extérieur et ainsi attirera de nouveaux résidents.
Pour et par ses citoyens
traduit notre volonté d’offrir un milieu de vie à la mesure du citoyen et que le développement d’Otterburn Park soit une passion commune reflétant l’engagement de tous ceux et celles qui ont à coeur le devenir de leur ville.
Statistiques démographiques
Statistiques démographiques pour Otterburn Park selon le recensement de 2016
Profil de la population
Inventaire du patrimoine bâti d'Otterburn Park
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Organigramme de la ville
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150 ans d'histoire à Otterburn Park
Alain Côté, auteur et président de la Société d’histoire de Belœil – Mont-Saint-Hilaire présente ici, une série de trois textes publiés dans l’Info Otterburn Park en 2005 pour le 150e anniversaire de la Ville.
L’histoire du régime municipal au Québec remonte à la fondation de Québec, en 1608, alors que Samuel de Champlain publia des ordonnances pour le bon gouvernement de la colonie. Nous connaissons quelques tentatives pour établir un régime municipal en Nouvelle-France; malheureusement elles n’eurent pas de suite. Les premiers changements importants apparaissent après la Conquête anglaise. Dès 1830, l’État reconnaît l’existence d’administrations civiles en dotant les paroisses religieuses de lettres patentes. La reconnaissance civile des paroisses religieuses fournit un cadre plus officiel à l’administration générale. Malgré tout, il n’y avait toujours pas d’autorités locales pour aider le pouvoir central. En 1839, Lord Durham le remarque très tôt, et c’est pourquoi il encourage les habitants à se donner une forme d’organisation pour régler les problèmes locaux. La loi de 1840 prévoit l’instauration des districts municipaux. Toutefois, ce premier essai ne donne pas les résultats escomptés et il faut attendre l’année 1845 pour que les limites des paroisses circonscrivent l’étendue du territoire de chaque nouvelle organisation municipale au lieu des districts créés par la loi de 1840. D’autres changements surviennent en 1847 alors qu’on remplace les municipalités de paroisse par des municipalités de comté. Là encore, la situation génère peu d’enthousiasme auprès des citoyens si bien qu’on finit par apporter d’autres modifications. La loi de 1855 (18 Victoria, c.100) crée la dualité administrative municipale avec les corporations de comté et les corporations municipales. Cette structure laisse davantage de responsabilités aux administrations locales et elle forme la base même de notre régime municipal actuel.
C’est dans cette optique que le premier juillet 1855 a lieu le rétablissement de plusieurs municipalités, entre autres, celle de la paroisse de Saint-Hilaire. À cette époque, le territoire de la municipalité comprenait les terres le long de la rivière Richelieu entre les municipalités de Saint-Charles et de Saint-Mathias. Le premier maire en fut Isaac Vandandaigue dit Gadbois. Les premiers règlements visaient avant tout à s’occuper des routes, des ponts et des cours d’eau.
Depuis 1790 et jusqu’aux années 1830, la population s’accroît considérablement du côté du Richelieu. Par contre, de 1851 à 1911, elle diminue dramatiquement, conséquence de l’émigration vers les États-Unis. Le dépeuplement aurait été encore plus élevé s’il n’avait pas été compensé par un fort accroissement naturel de la population. Cette dernière atteint un premier maximum au recensement de 1861. La population des rangs dépasse largement celle du village alors que ce secteur de Saint-Hilaire subit une forte concurrence des entreprises de la montagne où les moulins drainent une partie de la vie économique. De plus, en 1848, l’établissement d’une ligne ferroviaire entre Longueuil et Portland amène une prospérité économique pour Saint-Hilaire et sa région avoisinante.
Une date importante à retenirest celle de l’été 1885. C’est l’année de la création du plus vaste parc public du Dominion: le parc Otterburn. On dit qu’il était magnifique et qu’il offrait sans contredit la plus belle excursion des environs de Montréal. Les samedis et dimanches, un convoi du Grand Tronc partait de la gare Bonaventure et débarquait les passagers une heure plus tard à Saint-Hilaire. C’est pourquoi il devait attirer l’attention de promoteurs immobiliers.
À l’aube du XXe siècle, des transformations majeures s’annoncent. La mode est à l’incorporation des villages. Celui de Saint-Hilaire se transforme en municipalité distincte et se sépare du reste de la paroisse. Avec l’arrivée des promoteurs Dave Mason et Ernest Spiller, on assiste à la création du quartier Otterburn.
Au début des années 1910, avec l’arrivée des promoteurs David Mason et Ernest Spiller, on assista à la création d’un nouveau quartier autour du parc Otterburn. Il a été formé par des membres de la communauté anglophone de Montréal à la recherche d’un endroit paisible pour passer l’été. Avec le temps, les estivants finirent par devenir des résidents permanents. Ainsi se forma un noyau où entraide et solidarité tissèrent un groupe social homogène à l’intérieur de la municipalité de la paroisse de Saint-Hilaire.
Le 12 février 1912, David Mason et Ernest Spiller, qui font affaires La plage située à la Pointe-Valaine sous l’appellation Mason & Spiller, sont à la recherche de terrains propices à développer. Pour ce faire, ayant pris le train à Montréal, ils s’arrêtent à Saint-Hilaire près du parc Otterburn qui était la propriété de Bruce Frederick Campbell. Le lieu les enchante au point qu’ils décident d’y concrétiser leur projet de développement domiciliaire en faisant l’acquisition de tous les lots situés entre les actuelles rues Prince Albert et Gervais. Un plan de lotissement est préparé pour eux par la firme Hurtubise et Hurtubise de Montréal. Les lots de 70 par 100 pieds sont vendus pour 20$ comptant chacun. Les acheteurs sont presque exclusivement des employés du Grand Tronc travaillant à Pointe-Saint-Charles et qui utilisent leurs laissez-passer du chemin de fer, faisant ainsi d’Otterburn la première communauté de banlieusards originaires de Montréal.
En 1918, David Mason et Ernest Spiller mettent fin à leur association et Spiller vend toutes ses parts à son associé afin de faire cavalier seul. Le 22 octobre 1920, Ernest Spiller acquiert d’Arsène Auclair une partie du lot 130 borné par les actuelles rues Clifton et Eleanor. Puis, chacun continue de développer son secteur respectif: Mason s’occupe de la partie sud du parc identifiée comme étant les Flats tandis que Spiller possède la partie nord, les Heights.
En 1917, les habitants du secteur du parc Otterburn demandent à Bruce Fredecick Campbell, maire de la Paroisse, de construire « un bon chemin à courir du Chemin du Roi (chemin des Patriotes) jusqu’à la grève (Avenue Connaught) et d’autoriser un traversier à faire le service entre Otterburn et Belœil au grand avantage de tout le monde. » On désire par ce tronçon de rue faciliter les échanges entre les deux communautés riveraines. Ces améliorations attireraient un grand nombre de futurs propriétaires à venir s’établir autour du parc. Plus tard, en 1924, une deuxième artère est créée. Quarante-quatre propriétaires et contribuables demandent la municipalisation de la rue Prince Edward et de son prolongement pour relier le rang du bord de l’eau (chemin des Patriotes) au rang des Trente (Ozias-Leduc). Au début des années 1920, le traversier est un bac de bois poussé par une chaloupe à moteur et retenu par un câble attaché de chaque côté de la rivière. Il peut transporter quatre autos ou camions en partance du pied de la rue Connaught en direction de McMasterville sur l’autre rive et vice versa. Ce moyen de transport fonctionnera jusqu’à la construction du pont au début des années quarante.
Dès 1927, on commence à électrifier la municipalité. Un contrat est signé avec la Southern Canada Power Co. garantissant l’électricité à la population. À l’automne 1938, l’Association des résidents du parc Otterburn et le secrétaire-trésorier de la paroisse de Saint-Hilaire échangent une série de lettres au sujet de l’éclairage des rues du quartier Otterburn. Certaines rues sont alors mal éclairées sinon dans l’obscurité totale. Le conseil municipal apporte les corrections nécessaires à la satisfaction des contribuables.
Petit à petit le quartier Otterburn se transforme en communauté permanente et abandonne sa vocation estivale. Dès 1937, assez de monde y habite pour que l’évêque consente à y célébrer la messe dominicale; de leur côté, les résidents doivent prendre en charge les coûts du chauffage de l’église catholique durant l’hiver.
Après la Deuxième Guerre mondiale, d’autres familles s’installent à Otterburn Park et contribuent à l’augmentation rapide de la population. À la fin des années 1940, une association de citoyens représentant les contribuables du parc réclame de plus en plus de services aux autorités municipales. Le conseil leur répond en faisant savoir que les moyens financiers de la municipalité sont très restreints. Il semble que les doléances des contribuables du parc aient choqué l’autre partie de la municipalité qui regroupe le secteur de la montagne et de la plaine agricole. Suite à une requête de certains propriétaires de la paroisse demandant la division de son territoire en deux municipalités, le 17 décembre 1949 la municipalité de la paroisse se voit amputée d’une grande partie de son territoire avec la création de la corporation municipale de Mont-Saint-Hilaire. Après cette scission, il ne reste que les terrains entourant le parc situés entre les actuelles rues Clifton et Ruth à partir du rang des Trente jusqu’à la rivière Richelieu. La Paroisse devient majoritairement anglophone et décide de changer de nom en 1953 pour prendre celui de municipalité d’Otterburn Park.
La première moitié du XXe siècle a ainsi vu l’implantation d’un noyau d’anglophones autour du parc Otterburn. Rapidement, cette communauté a réussi à se regrouper et à tisser des liens qui lui ont permis de s’organiser comme société homogène et de créer officiellement ses institutions administratives. Pour la première fois, à la suite de la division du territoire et de son changement de nom, un nouveau conseil municipal est formé par les seuls résidents du parc Otterburn. Au début des années 1950, avec le maire Edmond Auclair, s’ouvre alors une nouvelle période pour l’administration municipale otterburnoise.
La première moitié du XXe siècle a ainsi vu l’implantation d’un noyau d’anglophones autour du parc Otterburn. Au fil des années, cette communauté a su mettre sur pied ses propres institutions culturelles et sportives. À la fin des années 1940, une majorité de citoyens de la municipalité demande la partition du territoire en deux parties distinctes. Les résidents du parc seront amenés à élire pour la première fois un nouveau conseil municipal essentiellement formé des leurs. Suivra quelque temps plus tard, un changement de nom pour celui de municipalité d’Otterburn Park afin de mieux refléter la communauté anglophone. De 1953 à 1977, avec le maire Edmond Auclair, s’ouvre une nouvelle période pour l’administration municipale otterburnoise et on verra alors apparaître les premières infrastructures de modernisation de la municipalité.
En 1949, une partie de la population composée de pomiculteurs et de cultivateurs adresse une demande au ministre des Affaires municipales afin de diviser le territoire en deux entités distinctes: le secteur de la montagne, celui de la Raffinerie de sucre et celui assez important situé le long du Richelieu et la zone du parc Otterburn qui se résumait en un petit coin de terre, sans aucune possibilité d’extension et de développement. Malgré la forte opposition au projet de démembrement, une proclamation est publiée dans la Gazette officielle du Québec du 17 décembre 1949 à l’effet d’ériger la municipalité de Mont-Saint-Hilaire. Cette érection est entrée en vigueur le premier janvier 1950. Afin de pourvoir aux charges de maire et de conseillers suite à la partition du territoire de la paroisse de Saint-Hilaire, un arrêté en conseil fixe la date de mise en nomination le premier février 1950 et le vote, si nécessaire, le 6 février suivant. Lors de la première assemblée du nouveau conseil le 7 mars 1950, une résolution fut adoptée afin de modifier le nom de la corporation de la paroisse de Saint-Hilaire en celui d’Otterburn Park. Toutefois, il faudra attendre le 31 janvier 1953 pour que ce changement de nom entre en vigueur. C’est lors de la séance du conseil du 9 février que le nom de municipalité d’Otterburn Park apparaît officiellement pour la première fois dans les minutes.
Le 3 juillet 1959, le conseil municipal reçoit une demande d’annexion à son territoire de la part de plusieurs propriétaires de la récente municipalité de Mont-Saint-Hilaire. Les propriétés concernées bordent la municipalité au nord de la rue Clifton à la ferme Comtois et au sud de la ferme Duclos jusqu’à la limite de la paroisse de Saint-Mathias. Les motifs invoqués sont d’ordre géographique, économique et social. La majorité des signataires se dit en faveur de l’annexion car ils croient que le développement du territoire se fera en meilleure harmonie. Ils se disent citadins et non des pomiculteurs qui demeurent à Mont-Saint-Hilaire. La municipalité d’Otterburn Park est en meilleure position pour fournir les services d’aqueduc, d’égout, de pompier, de police et tous les autres services urbains en général. Le gouvernement du Québec vota une proclamation qui entra en vigueur le premier janvier 1960
La Commission d’aqueduc de la Vallée du Richelieu, formée des municipalités d’Otterburn Park, de Saint-Hilaire et de McMasterville, est créée suite à l’adoption d’une loi privée le 5 mars 1959, répondant ainsi aux exigences de la Loi de l’hygiène publique du Québec qui force les municipalités à s’approvisionner en eau par un réseau d’aqueduc fiable. La nouvelle commission verra à la construction, à l’exploitation et à l’entretien en commun d’une prise d’eau dans la rivière Richelieu, et d’une usine de pompage et de filtration, dans la municipalité de Mont-Saint-Hilaire, ainsi que les conduites maîtresses amenant l’eau de l’usine de filtration jusqu’aux territoires des municipalités susmentionnées.
La municipalité d’Otterburn Park doit se munir rapidement de bâtiments afin de pourvoir les citoyens de services municipaux. Dès 1961, elle achète l’ancienne glacière de François Leclerc pour la convertir en une caserne de pompiers et un garage municipal. L’année suivante, on installe un premier bureau municipal pour l’administration. Cependant, avec les années, le besoin d’espace devient de plus en plus pressant et, le 28 avril 1967, la municipalité fait l’acquisition d’un bungalow situé au 472 Prince Edward pour loger l’hôtel de ville et le service de police. En 1982, l’administration décide de bâtir un nouvel édifice pour loger toute la machinerie ainsi que le personnel des travaux publics alors qu’en 1987, sur le terrain adossé à la caserne des pompiers, au 150 Prince Arthur, la ville construit le poste de police. La plus récente construction remonte à 1995 et concerne un édifice regroupant les services techniques et les loisirs.
À la fin des années 1960, la municipalité voit sa population dépasser les 3000 résidents. Le territoire est presque tout subdivisé avec rues asphaltées, égouts, filtration de l’eau, station de pompiers ainsi qu’un service de police. Le conseil municipal conçoit désormais qu’il y a plus d’avantages à ce que la municipalité soit régie par la Loi des cités et villes et une requête en ce sens est adressée au ministère des Affaires municipales. Le 12 mars 1969, par un arrêté en conseil, est décrété le nom de Ville d’Otterburn Park et ce statut est confirmé par l’obtention des lettres patentes le 8 avril suivant.
Le boom domiciliaire du milieu des années 1980 amène plusieurs jeunes familles à venir s’installer. La présence du transport en commun, le désir de vivre en banlieue, l’environnement et la qualité de vie motivent les personnes à résider à Otterburn Park. La ville continue de se développer au rythme des projets domiciliaires sur son territoire. Les années 1990 seront marquées par la crise du verglas en 1998 et un projet de fusion qui ne verra pas le jour avec la ville voisine en 1999.
La ville s’est développée rapidement durant les dernières années et les changements sont nombreux. Dans le cadre actuel de ce projet d’articles, nous n’estimons pas avoir tout dit car il aurait fallu plusieurs pages pour écrire toute l’histoire d’Otterburn Park. Cependant, nous croyons avoir cerné les moments importants, depuis les débuts de sa création jusqu’à nos jours.
Otterburn Park: Une nouvelle image de marque!
Après près de 40 ans sous une même image, le conseil municipal d’Otterburn Park a adopté, lors de son assemblée ordinaire du 21 mai 2019, une nouvelle identité visuelle et un nouveau logo réalisé par Rosalie Hamelin de l’agence Studio Pink.
La firme a développé l’image après avoir consulté les élus, des employés de l’administration municipale ainsi que des citoyens. Cet exercice a permis de soulever plusieurs points forts de l’ADN de la municipalité afin de développer l’orientation créative.
C’est donc sous le thème « ta nature m’inspire » que la Ville est maintenant identifiée. Le nouveau logo s’y rattachant se démarque par sa grande simplicité tout en évoquant les multiples facettes de la Ville.
Les formes telles que le cercle, le demi-cercle et les courbes apportent douceur, tranquillité, convivialité, ouverture, dynamisme, ascension, plénitude, lâcher-prise, mais également mouvement et fluidité, deux caractéristiques que possède la ville par sa rivière, mais aussi par son côté « vie active » très présent dans la ville et chez les citoyens.
Le demi-cercle permet de véhiculer la rencontre entre 2 images, signifiant ainsi l’échange d’idées, la communication et l’ouverture d’esprit que nous retrouvons dans les différentes sphères de la ville et chez les citoyens.
Le symbole général du cercle est la perfection, l’absolu, l’infini, le divin. Il renvoie donc une image très positive, naturelle et créative.